Macron : le sabre et le goupillon...
Il y a un an, notre Parti dénonçait en Macron un individu marqué idéologiquement et politiquement par l’extrême droite :
- volonté de liquider tout pouvoir parlementaire,
- mise en avant du pouvoir du chef et volonté de concentrer tous les pouvoirs dans les mains de l’exécutif,
- volonté de casser le mouvement syndical et promotion d’un syndicalisme intégré (CFDT),
- remise en cause de l’ensemble des droits et garanties obtenus par le mouvement ouvrier,
- soumission totale aux exigences des monopoles et de l’UE,
- intégration atlantique et européenne pour permettre aux monopoles et groupes financiers français de stabiliser leurs positions internationales,
- politique étrangère belliciste contre tous les peuples qui veulent décider de leur destinée politique et sociale.
Dans le même registre, notre parti avait signalé ses positions pour le moins ambiguës concernant la séparation de l’Église et de l’État.
Son discours devant la conférence des évêques, tenu le 9 avril 2018, lève le doute : son programme, pour la mise en œuvre de la politique dont les monopoles et l’oligarchie financière ont besoin, c’est le programme de la réaction, dont l’Église catholique est un des acteurs historiques dans notre pays.
En effet, en annonçant vouloir « réparer le lien entre l’Église et l’État », et en ajoutant « je me fais une plus haute idée des catholiques », il réaffirme clairement le rôle qu’il assigne à l’Église catholique comme force d’appoint idéologique de cette réaction.
Le Parti Communiste Révolutionnaire de France appelle les travailleurs, les forces populaires, à organiser la riposte globale à cette politique, et à s’opposer à toute fuite en avant de la part du Président de la République, comme une relance criminelle de la guerre en Syrie, main dans la main avec son ami Donald Trump.