Gaza : Solidarité avec le peuple palestinien,
victime des crimes de guerre du gouvernement israélien !
Le peuple palestinien de Gaza a tenu à célébrer un triple anniversaire : celui de son expulsion de ses terres au moment de la création de l’État sioniste d’Israël en mars-avril 1948, le droit au retour des Palestiniens chassés de leur patrie, et la Journée de la Terre, instituée après que le gouvernement israélien eut annoncé, le 19 février 1976, sa décision de confisquer des terres palestiniennes en Galilée (seule région d’Israël encore majoritairement arabe). Une grève générale eut lieu ce jour-là, qui se transforma en révolte suite à la sanglante répression opérée par l’armée israélienne. Les affrontements firent six morts et une centaine de blessés, tandis que plusieurs centaines de Palestiniens furent arrêtés.
Vendredi 30 mars 2018, les Palestiniens de Gaza ont voulu rappeler au monde que leurs problèmes nationaux n’ont toujours pas trouvé de solution positive, et ils ont décidé d’exprimer leur colère contre l’indifférence générale à leur égard. Ce jour-là, 17 manifestants palestiniens désarmés ont été assassinés par l’armée israélienne à Gaza, les snipers tirant à balles réelles et blessant également des centaines de personnes qui manifestaient pacifiquement près de la frontière.
Depuis une dizaine d’années, Gaza subit un impitoyable blocus aérien, maritime et terrestre, non seulement de la part de l’État sioniste, mais aussi du coté égyptien. Ce blocus génère une catastrophe sanitaire, alimentaire et écologique sans précédent. Pourtant, nous n’entendons aucun partisan de "l’ingérence humanitaire" dénoncer ce traitement barbare et inhumain infligé aux Palestiniens. Lorsque les civils de Gaza tombent sous les bombardements ou les balles de l’armée « la plus éthique » au monde (sic !), l’ONU et tous les États impérialistes « amis » d’Israël (États-Unis, France et Grande-Bretagne en tête) disent hypocritement leur « préoccupation face à ces incidents », mais refusent de prendre la moindre sanction contre leur allié.
Outre l’usurpation de la terre palestinienne, qui se poursuit en Cisjordanie, cette répression féroce, sous le regard indifférent des puissances impérialistes, vise ni plus ni moins à faire abandonner aux Palestiniens leurs droits nationaux niés depuis la création de l’État sioniste d’Israël en 1948.
Les manifestations de ces derniers jours ont pour but de rappeler au monde la nécessité de reconnaître la responsabilité des « grandes » puissances dans les souffrances subies par le peuple palestinien, et de réparer en partie le crime majeur qu’ils ont laissé commettre.
Le Parti Communiste Révolutionnaire de France appelle le mouvement ouvrier et l’ensemble des forces progressistes à manifester concrètement leur solidarité avec la lutte émancipatrice du peuple palestinien.