
Le candidat de la bourgeoisie, c’est Macron !
La crise politique qu’illustre le feuilleton des Présidentielles confirme ce que le PCRF et son journal Intervention Communiste disent depuis des mois : Emmanuel Macron est un candidat qui a le soutien de la bourgeoisie monopoliste.
Envisagé comme « outsider » jusqu’en décembre 2016, il apparaît aujourd’hui que c’est bien lui qui porte ses couleurs. Les autres candidats, dont François Fillon, ne sont que ses faire-valoir, y compris Jean-Luc Mélenchon, puisque ce dernier n’a aucune intention d’œuvrer au renversement du capitalisme mais bel et bien de le gérer.
De cet individu au service de la banque Rothschild, ministre social-démocrate pour cette raison, il n’y a rien de bon à attendre pour les travailleurs ! Ses orientations programmatiques, ses déclarations, montrent qu’à l’image de la loi qui porte son nom, et de celle de son associée El Khomri (Loi « Travail »), il va aggraver l’exploitation des travailleurs et des masses populaires, continuer à éroder les libertés démocratiques. À bien des égards il faut considérer que l’élection de Macron préparera une nouvelle poussée ultra réactionnaire et fascisante, que ce soit derrière les Le Pen ou derrière un(e) autre.
La seule réponse possible, dans les conditions actuelles, ne se trouve pas sur un bulletin de vote, quelles que soient les phrases de ceux qui se présentent : aucun ne désigne le capitalisme comme responsable de la situation que nous connaissons. Aucun n’appelle à le combattre (pas plus les candidats trotskistes que les autres, qui se prononcent pour le partage des richesses et non pour leur appropriation par les travailleurs), aucun n’appelle les travailleurs à se rassembler pour affronter le Capital et préparer de vrais changements : socialiser les moyens de production et d’échange, construire un État qui soit au service du monde du travail, planifier la production pour la satisfaction des besoins. Il est significatif qu’aucun candidat n’appelle à la rupture avec l’Union Européenne contre le capitalisme et avec l’OTAN ! Sans cela, toute politique est vouée à n’être que la répétition caricaturale de ce que le peuple grec connaît avec les escrocs de SYRIZA.
Alors, face aux combats qui nous attendent, refusons notre voix aux partisans du capitalisme !
Pour empêcher le fascisme, il faut s’attaquer au fumier sur lequel il prospère : le capitalisme !
Préparez les combats de classe qui s’annoncent : syndiquez-vous en masse et imposez le syndicalisme de classe dans vos syndicats !
Adhérez au PCRF pour préparer les conditions de la Révolution socialiste dont nous avons besoin !