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Face à la barbarie capitaliste, organisons notre colère ! - Parti Communiste Révolutionnaire de France

Face à la barbarie capitaliste, organisons notre colère !

L’actualité récente en France a été fortement marquée par les grèves des travailleurs de la pétrochimie et par la question du pouvoir d’achat. En chœur, les médias bourgeois ont dénoncé les grévistes et ont déversé leur désinformation et leurs mensonges, tandis que le gouvernement Borne-Macron a opté pour les réquisitions, attaquant de front le droit de grève.

Dans un contexte d’inflation généralisée, les monopoles ne veulent pas augmenter les salaires des travailleurs et des travailleuses, car seuls les profits comptent. On le sait désormais, l’inflation n’est pas seulement conjoncturelle (Covid-19, guerre) : de nombreux monopoles augmentent volontairement leurs prix pour augmenter leurs bénéfices. Les profits capitalistes augmentent et les actionnaires sont gâtés en dividendes, alors que la majorité de la population s’appauvrit. La revendication d’augmenter les salaires des travailleurs et des travailleuses est ici légitime et juste, d’autant plus que les profits des monopoles se réalisent sur le travail (travail excédentaire, non payé) des travailleurs.

On voit que les monopoles capitalistes sont déterminés à faire payer la crise aux travailleurs et aux travailleuses ; alors que ce sont eux qui ont généré la crise capitaliste. La feuille de route du gouvernement Borne-Macron est de répondre aux besoins des monopoles en passant par la casse du service public et des droits du peuple-travailleur, et par la répression des mouvements sociaux.

La question des retraites revenant ainsi sur le tapis, partout dans les médias on assiste à une désinformation : ce fut d’abord l’argument du financement nécessaire d’autres besoins grâce à l’argent des retraites ; puis, face au tollé, l’alarmisme mensonger sur une prétendue fin du système par répartition si on ne recule pas l’âge de départ… Alors que la capitalisation et la fin des régimes spéciaux ont été repoussées par la mobilisation de 2019-2020 et par une opinion publique hostile à cette réforme, les monopoles et le gouvernement français démontrent ici ce qu’est la démocratie selon les bourgeois.

On voit donc ici que les médias sont au service des monopoles capitalistes. Leurs propriétaires sont des capitaines d’industrie qui veulent défendre leurs intérêts de classe. Ainsi l’outil médiatique constitue-t-il le meilleur moyen pour déguiser leurs propres intérêts comme étant ceux de la majorité de la société. Faire passer les grévistes pour des « bloqueurs » ou des « preneurs d’otage » des Français est un tour de passe-passe, désormais classique, si l’on se remémore la place des médias durant les mouvements sociaux précédents (Loi Travail, réforme ferroviaire, réforme des retraites). On peut ainsi parler de propagande et de terrorisme médiatique, car cela veut noyer la population dans un flot de désinformation afin de la diviser et de la préparer à accepter des réformes antipopulaires. Les médias constituent un pilier important pour la domination de classe de la bourgeoisie.

Face au désastre qui vient, on constate qu’aucun parti d’opposition n’est crédible dans la sphère politique bourgeoise en France. On le voit au Parlement, les débats sont déconnectés de la réalité et la gauche française (NUPES) ne représente pas les intérêts du peuple-travailleur, car elle agit en suivant le principe que le capitalisme peut être amélioré. De même dans les appareils syndicaux, où les directions sont gangrenées par l’accompagnement de classe et les pratiques d’aristocratie ouvrière, qui retardent ainsi l’organisation et la lutte de classes ; tandis que certaines confédérations sont pleinement inscrites dans des pratiques de cogestion et de collaboration de classe avec les monopoles, on l’a vu avec l’épisode de grève dans la pétrochimie (CFDT, CFE-CGC).

Que faire ?
Cette question a toute sa portée à l’aune du fait que le capitalisme a fait son temps et qu’il devient une menace pour nos vies. C’est à partir du constat que notre colère et nos luttes doivent être organisées et dirigées contre le capitalisme que nous pourrons rendre nos luttes plus structurées et plus fortes. Nous devons d’abord préparer la lutte pour les salaires et les retraites, et la transformer en grand affrontement de classe. Dans le même temps, notre Parti Communiste Révolutionnaire de France (PCRF) doit démontrer que l’obstacle à la satisfaction de nos besoins est l’État bourgeois subordonné aux monopoles.

Notre Parti propose le renversement du capitalisme et de donner le pouvoir aux travailleurs et aux travailleuses, c’est-à-dire les véritables créateurs et créatrices de richesses. Ces derniers sont en effet les seuls à savoir comment, combien et pourquoi produire, et à savoir réellement que les capitalistes sont des parasites qui empêchent le progrès et l’amélioration de nos conditions de vie.

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